Cette chronique du premier livre de Christian Chavassieux (Jean Pierre Huguet éditions) ayant paru ailleurs, une republication ici semblait opportune. C'est chose faite, sous forme contractée et à suivre :
"... Des chiens... des rues sombres... le brouillard... l’odeur de la sueur et du sang ...une femme...
Non, nous ne sommes pas chez Bunuel ni Murnau, mais dans le premier roman de Christian Chavassieux. En tous cas celui qu’il signe pour la première fois de son vrai nom.
Le troisième de couverture nous présente l’auteur comme un amoureux des lettres, et un amateur éclairé de cinéma et de bande dessinée... certains l’auraient caché... pas lui.
Une chronique en valant une autre, pourquoi alors ne pas se permettre un petit jeu ? Celui de chercher à découvrir au fil du roman, ce qui, au sein de ce “baiser” peut transparaitre du parcours de l’auteur. Connaissant un peu celui-ci, pas de critique courtisane. Juste un oeil attentif et acéré, ... l’oeil d’un ami, une sorte d' hommage aussi, aux 7eme, 9eme et tous les arts, soyons fous !
Les images affluent très vite dés les premières pages. Tout d’abord il y a les rues, humides, noires, qu’on visualise hautes et pointues, comme un décor du Docteur Caligari, ou bien du Troisième homme...
“Les angles des murs repoussaient les filigranes de leur verticales dans la brume née du sol et leur texture et leur goût fusionnaient avec le bruit des pas”
Puis il y a ces pas qui claquent, ces chaussures vernies... d’un homme qui se parle en voix off, qui a peur... une sorte de Lacombe Lucien, mais qui s’appelle Azert.
Azert ? mais où mister Chavassieux a t’il bien pu aller chercher ce nom ? ... sur son clavier ? (...) a suivre sur : le blog d'hectorvadair
vendredi 20 mars 2009
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